Friday, March 6, 2009

Prime à la Casse pour prolonger la Crise

Antiliberals font souvent une erreur dans l'identification du libéralisme avec l'absence de règles. Bien sûr, l'économie libérale a besoin de règles. Ces règles doivent être claires, elles devraient être suivies par tous et appliquées partout. De l'autre côté, le gouvernement ne doit pas faire des interventions directes sur le marché. Il ne devrait pas contribuer à une branche (ou un producteur), il ne doit pas fixer artificiellement les prix, ...

Permettez-moi d'illustrer le fait que sur un exemple: une prime à la casse. C'est clairement une opération liberticide (anti-libéral) de plusieurs points de vue. Et en conséquence, cette opération est mauvaise pour l'économie.



  1. Il oblige les gens à acheter de nouvelles voitures, alors que probablement ils veulent acheter quelque chose d'autre. (Si l'opération n'a pas un tel effet, il ne fonctionne pas). De cette façon, elle restreint la liberté.

  2. Il permet à des producteurs de voitures de continuer à faire des vieilles voitures, qui les gens ne veulent pas acheter. En effet, il empêche l'innovation, parce que sans cette opération, les producteurs seront contraints d'innover pour être en mesure de vendre.

  3. Il utilise l'argent d'impot (ou une dette) dans une mauvaise voie. Elle oblige les gens à acheter des voitures. Ainsi, il redistribue l'argent de tout le monde vers les riches (car seuls les gens riches achètent des voitures au cours de la crise). Le gouvernement devrait plutôt aider les pauvres gens, qui sont plus touchés par la crise.

  4. Dans la plus longue période, le même nombre de véhicules seront achetés. Certains véhicules seront vendus seulement plus tôt. Ainsi, le déclin de la vente sera reportée. La crise sera plus longue.

  5. En fait, l'opération est même anti-écologique (ce qui est souvent le cas pour les opérations anti-libérale). Bien que nouvelle voiture pollue moins de voitures anciennes, sa fabrication est très polluante.


Pour plus de détails, lire Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas par Claude Frédéric Bastiat.

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